lundi 30 avril 2012
lundi 23 avril 2012
Pattern & Texture by Essence: Made by Sara Jomaa
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dimanche 22 avril 2012
samedi 21 avril 2012
Marième Faye entouré de militantes
Marième Faye entourée de militantes
Une Dame déterminée, qui a beaucoup de mérites. Elle a joué un rôle primordial durant les présidentielles 2012.
Source dakar-actu
Une Dame déterminée, qui a beaucoup de mérites. Elle a joué un rôle primordial durant les présidentielles 2012.
Source dakar-actu
Mais, si le destin auréolé de la femme de Macky Sall n’a jamais fait l’ombre d’un doute du fait de ses origines aisées et surtout de son raffinement cultivé à coup d’élégance discrète, la trajectoire de Marième Sall a pris racine dans un endroit improbable, dans le paisible et anonyme carré de Sénéfobogou dans le quartier de Ndiolofène du faubourg de Sor (Saint-Louis, 270 km de Dakar). «C’est ici dans la grande maison familiale maternelle que son papa, El Hadj Ass Faye, et sa maman, Oumou Diallo, infirmière, vivaient avant leur divorce», souffle un proche de la famille Faye. Dans ce quartier presque (?) dépouillé de la première capitale du Sénégal, les filles progressent dans la vie comme dans un escalier éclairé d’une simple ampoule. Elles lavent leur petit linge à la main, l’étendent elles-mêmes sur le fil. Et ne rêvent, pour la plupart, que de la profession de «femme au foyer». Un écrin douteux d’où le destin de Marième s’est naturellement échappé pour attraper la lumière.
En ce matin de canicule, Sénéfobogou est chahuté par un vent sec et venteux. Assise dans un coin du salon XXL aux couleurs sobres et aux portes peintes en gris, Rokhaya Sarr, 44 ans, épouse d’Ismaïla Diallo, frère de la maman de Marième, fourrée dans une légère tunique en tissu «khartoum» noir, les pieds nus, confie dans un enthousiasme quasi spontané : «Marième et moi avons presque grandi ensemble dans cette maison. Je suis originaire de Kaolack, mais depuis 1981, mes parents m’ont confié à la grand-mère maternelle de Marième qui m’a éduquée. C’est ici que j’ai connu mon mari en la personne d’Ismaïla, l’oncle de Marième. Marième est une femme pieuse, généreuse et très pacifiste. Malgré le fait que je sois l’épouse de son oncle, elle me traitait avec égard. Elle détestait blesser ou faire du mal à son prochain. Elle était sans façon et la plupart du temps, elle se déplaçait pieds nus dans la maison, telle que vous m’avez trouvée là. Par la suite, elle a rejoint sa mère affectée à Diourbel pour continuer son cycle scolaire et à chaque grande vacance, elle revenait se ressourcer auprès des siens, dans la grande maison familiale. Elle raffolait aussi de lecture et était une passionnée des romans d’Arlequin. Son oncle maternel est actuellement absent. Je vais appeler son frère. Peut-être qu’il voudra vous parler.»
La grande horloge fixée en haut du mur de droite égrène les minutes. Interminablement. 15 minutes plus tard, le téléphone grésille. Au bout du fil, le frère, Ibrahima Faye : «Je suis très occupé en ce moment et je ne peux pas vous rencontrer. L’oncle Abou est le mieux placé pour vous parler de Marième. Il l’a vue grandir. Mais comme ils ne sont pas de la même chapelle politique (l’oncle est du Parti démocratique sénégalais), je doute qu’il puisse vous parler d’elle, mais essayez tout de même», s’excuse-t-il avant de raccrocher. Absent des lieux, il sera impossible d’avoir les coordonnées du fameux oncle Abou Diallo, adversaire politique de Marième. Rokhaya dira ne plus l’avoir dans son répertoire téléphonique et Ibrahima, quant à lui, nous renverra à leur mère, Oumou Diallo, sœur d’Abou. Sans succès.
Aujourd’hui, Marième Faye partage la vie de Macky Sall. Elle est célébrée comme la douce moitié et confidente du quatrième président du Sénégal. Mais, elle demeure, aux yeux de tous les Sénégalais, un mystérieux objet de curiosité. Que cache sa vie ? Pourquoi entretient-elle son monde à coup de discrétion savamment étudiée ? Ou cherche-t-elle seulement à rester digne du fauteuil de Première Dame où a fini de l’installer son mari, au soir du 25 mars 2012 ? «Marième a toujours été ainsi, souffle une de ses amies d’enfance. Discrète et très effacée. C’est allé crescendo quand son mari a commencé à occuper de hautes fonctions dans le pays. Sa vie d’aujourd’hui est aussi cadenassée qu’un coffre-fort.»
Mpal. L’histoire de Marième s’est tissée à 189 km au Sud-est de Dakar, dans la capitale arachidière, au centre-ouest du Sénégal, à Kaolack. A ces temps, le Sénégal était encore sous domination coloniale. Oumou Diallo, toute nouvelle infirmière, fraîchement débarquée de Saint-Louis, est affectée pour 2 ans à Kaolack pour y effectuer son bizutage. Au gré de ses consultations et de sa pratique, elle fera la connaissance d’El Hadj Ass Faye, originaire de Fatick et chef-comptable d’alors de l’Oncad de Kaolack. Au fil des rencontres, une idylle grandira entre l’infirmière et le chef-comptable qui finiront par unir leur vie. Pour le meilleur et pour le pire. Au terme de son affectation, El Hadj Ass décide d’accompagner sa femme à Saint-Louis, sa ville natale. Là-bas, au cœur de la première capitale du Sénégal, aux bords du fleuve, le nouveau couple trouvera comme point de chute, la concession familiale des Diallo où ils cultiveront leur amour sous le regard bienveillant de la maman d’Oumou et de ses frères et sœurs. «C’est à Mpal (commune située entre Saint-Louis et Louga) que Marième a vu le jour, alors que j’y étais en déplacement. Mais ses frères et soeurs sont nés ici, dans cette maison familiale. Je ne retiens plus sa date de naissance exacte, mais je sais qu’elle est née en 1969», souffle, visiblement en proie à des trous de mémoire, sa mère Oumou Diallo. Surprise dans sa cossue et spacieuse demeure à la cité Comico sur la Voie de dégagement Nord (Vdn) de Dakar, la vieille dame, réplique en plus âgée de Marième, émet quelques réticences avant de taire toute velléité de réserve à l’évocation du nom de son aîné Mansour qui a introduit L’Observateur auprès d’elle. «Bien qu’elle ait vu le jour à Mpal, Marième a grandi dans la maison familiale de ma génitrice, à Ndiolofène, à Saint-Louis. C’était une petite fille très timide et craintive», confie sa maman entre deux silences.
La petite Marième, troisième d’une fratrie de cinq, grandira dans cet espace familial, entourée de la tendresse d’une grand-mère qu’elle appelait «Maman», l’affection d’Oumou Diallo (elle appelait sa génitrice par son prénom), femme au foyer et de la bienveillance d’un papa, très soucieux de l’éducation de sa progéniture. Entre ses cousins et cousines, la timide Marième poussera comme une herbe rare partagée entre ses études primaires à l’école Sénéfobogou (actuelle école Insa Dramé de Ndiolofène) et au Daara de Serigne Badiane. Dans cette institution coranique, elle s’attellera à s’imprégner du Coran qu’elle finira par maîtriser à la perfection. «Elle a terminé son enseignement coranique au bout de 3 ans et a assimilé tout le Coran qu’elle récite et écrit convenablement aujourd’hui», susurre son frère cadet Adama Faye.
A l’école Sénéfobobou qu’elle fréquentera jusqu’à la classe de Cm1, Marième y laissera l’image d’une môme timide et pas belliqueuse pour un sou. Ndèye Alima Diakhaté, amie d’enfance et camarade de classe de Marième : «C’était une grande amie et elle était ouverte. Même si on ne peut plus nous voir aussi souvent qu’à l’époque, elle nous rend visite à chacun de ses séjours à Saint-Louis. Elle n’a pas oublié ses amis d’hier. Jeune, elle était très timide. Elle ne s’est jamais bagarrée à l’école. Bien au contraire, elle jouait le rôle de rassembleuse.» Mais sa timidité tant chantée n’en fera pas une couarde qui se laissait marcher sur les pieds sans piper mot. Ibrahima Niang, camarade de promotion, s’en rappelle encore, large sourire aux lèvres : «Elle était très fière et refusait qu’on lui marche dessus. Marième détestait l’injustice. Elle était trop généreuse et il lui arrivait de prendre des choses chez elle pour les offrir à nous ses camarades de classe. Elle s’habillait aussi toujours bien et était impeccable.» Métisse peulh et sérère à la beauté naturelle, sa simplicité et son élégance raffinée faisaient pâmer sur son passage les mâles. Ses sorties étaient épiées et ses moindres gestes lui valaient des œillades admiratives de ses petits camarades de classe. «Elle était belle et coquette. Elle prenait toujours soin d’elle et de sa mise. C’est à elle que le maître confiait souvent la classe en son absence pour veiller sur l’ordre en classe. Un jour, elle était assise à côté de moi, mais elle distillait des effluves de parfum et son haleine sentait le musc. Elle me fascinait, mais je n’ai jamais osé le lui dire», murmure Arona Ndiaye, un ancien camarade de classe, aujourd’hui à la tête de l’amicale «Les amis de Marième Faye Sall».
La petite fille discrète, très concentrée sur les études, ne se laissera point perturber par ces compliments distillés à son insu. Toujours occupée à aller à la pêche à la première place contre son «rival» de toujours, Daouda Koné, elle ignorait qu’elle était source d’autant d’admiration et de fascination. Arona Ndiaye : «Elle ne sortait jamais des 5 premiers de la classe et Daouda Koné était son principal rival en classe. A eux deux, ils se disputaient souvent la première place.»
A 69 ans, Aliou Sall, enseignant de Marième, savoure aujourd’hui une retraite bien méritée. A sa demeure sise à la cité Niakh de Ndiolofène, le sexagénaire à la mémoire vacillante se rappelle encore de l’élève assidue qu’était Marième. «Je l’ai eue en classe de Ce2. J’arrive à m’en rappeler, car elle était de la même promotion que ma fille, Khady Sall. Marième était une bonne élève, intelligente mais surtout d’une honnêteté à toute épreuve. Elle faisait toujours partie des premiers de la classe et elle faisait preuve de beaucoup de volonté dans les études. La dernière fois que je l’ai vue, son mari était Premier ministre. Elle était de passage à Saint-Louis et elle m’a dit qu’elle était venue voir son maître. C’était un fort moment de communion et nous avons beaucoup ri de ses souvenirs d’écolière.» Mais avec l’affectation de sa mère à Diourbel, Marième vivra la douloureuse épreuve de la séparation d’avec ses camarades de classe et celle de la déchirure d’avec son pater avec le divorce de ses parents. «Nos parents se sont séparés vers les années 1975, narre ce proche parent de Marième. Marième était encore une gosse, mais elle l’a assez bien pris. Par la suite, notre mère s’est remariée à Abdourahmane Seck, le directeur régional de l’Urbanisme, et nous sommes partis nous installer à Diourbel.»
«Elle a échappé de peu à la mort»
C’est dans cette région située à 150 km à l’Est de Dakar que la petite Marième se forgera son moral trempé d’acier et à toute épreuve qu’on lui connaît aujourd’hui. Petite fille toujours collée aux pagnes de sa mère, Marième poussera à Diourbel sous la férule d’une maman-poule qui veillait sur elle comme à la prunelle de ses yeux. «Elle avait une petite sœur, mais je lui vouais une attention particulière, avoue sa maman. Elle m’était très attachée et suivait mes recommandations et conseils à la lettre.» Dans cette contrée sèche du Baol, la petite fille se mue en une adorable adolescente, gardant toujours sa timidité légendaire. Elle poursuit ses humanités au Collège Cmt de Diourbel où elle décroche son Entrée en 6e et son Brevet de fin d’études moyennes (Bfem), avant de s’inscrire au lycée Cheikh Ahmadou Bamba de la même ville pour poursuivre son cycle qu’elle a failli ne jamais terminer. La grande faucheuse, cette «tueuse sournoise», a failli de peu arracher Marième à l’affection de ses parents. A l’aube de ses 18 ans.
Ce maudit jour de l’an 1987, sa maman Oumou Diallo s’en souviendra toujours avec des trémolos dans la voix : «Ce jour-là, elle finissait de faire le linge et était partie l’étendre à l’arrière-cour, quand subitement, un camion fou surgit de nulle part, traverse le mur de notre maison pour se retrouver sur les bassines, à l’emplacement même où Marième était assise. J’étais pétrifiée et je pensais que ma fille était morte, broyée sous les roues du camion. J’ai eu la peur de ma vie. Quel ne fut mon soulagement quand elle est survenue de l’arrière-cour, sa bassine sous le bras. Je ne peux vous exprimer ma joie à cet instant précis de voir ma fille vivante. Elle venait d’échapper de peu à la mort. Et pour moi qui ai connu la douleur d’avoir enterré un enfant, ma 1ère fille, qui est morte peu avant la naissance de Marième, c’était un véritable bonheur que de la voir là, debout, avec son petit sourire. Depuis cet horrible jour, je l’ai toujours gardée auprès de moi et ce n’est qu’après son mariage que je me suis résignée à la laisser partir.»
Après cet épisode tragique qui a failli éteindre à jamais l’étoile de Marième, la «rescapée» coulera une existence paisible, couvée par une maman poule et un père adoptif qui la chérissait comme si elle était la sienne. Exit les cours et les travaux domestiques à la maison, Marième ne s’épargnait du temps que pour la lecture et les causeries familiales. Alors que ses copines découvraient le monde à travers les premiers flirts et les soirées dancing, la jeune libellule préférait se terrer chez elle, à pouponner ses jeunes frères et soeurs ou à s’adonner à son sport favori : le handball. «Marième n’était pas une adepte des sorties et des boîtes de nuit, témoigne son jeune frère, Adama. Ce n’est que quand son lycée organisait, en partenariat avec des artistes comme Youssou Ndour, Ismaël Lô ou encore Omar Pène, des concerts, qu’elle sortait. Mais jamais seule. Elle était toujours accompagnée de ses frères. A part cela, elle a pratiqué pendant quelques années le handball. Marième était notre 2e «maman». Elle nous berçait et s’occupait de nous comme une maman avec ses enfants.»
Rencontre avec Macky. Adolescente insouciante, Marième, jeune fille très fière de sa personne, qui n’aime pas être contrariée, dévoilera avec l’âge et l’expérience, une nouvelle facette de sa personnalité. Une amie confie : «Elle est tellement entière et ouverte que quand elle est déçue ou blessée par une personne, que ce soit un membre de la famille ou juste un ami, elle garde cela pour elle et préfère lui tourner le dos. Cela ne veut pas dire qu’elle est rancunière, mais elle est ainsi faite. Je me souviens qu’un jour, elle a été grandement déçue par l’attitude d’une de ses amies, mais depuis lors, leurs relations se sont distendues. Elle lui parle toujours, mais elle a érigé des garde-fous entre elles.» Malgré son apparente placidité et sa générosité sans limite, Marième n’aime pas qu’on la prenne pour une poupée chiffe et molle. «C’est une tombe et elle s’occupe juste de son monde, confie encore sa mère. Les affaires d’autrui ne l’intéressent pas. Aucune de ses amies ne pourra vous parler de sa vie intime. Elle veille jalousement sur sa vie privée. Des amies viennent souvent la voir pour des conseils, mais elle ne s’ouvre jamais à elles pour ses problèmes intimes.»
Son caractère trempé et sa dignité célébrée par ses amis, ses enseignants comme par ses proches, lui attireront l’intérêt tout particulier d’un de ses professeurs au lycée Cheikh Ahmadou Bamba. Son frère, encore gamin à l’époque, peine à se rappeler avec exactitude l’année, mais se souvient avec une lucidité toute enfantine de ce tournant décisif de la vie de sa sœur. «C’est un des professeurs de Marième, un certain Racine Talla, qui, séduit par les multiples qualités qu’il a observées chez son élève, Marième, parlera d’elle à un de ses amis, Macky, alors en stage à Diourbel dans le cadre de sa formation à l’Institut des sciences de la terre (Ist)», révèle Adama Faye. Le jeune étudiant, tout émoustillé à la pensée de la «surprise» que ne cessait de lui faire miroiter son ami de professeur, décide donc de se rendre à Diourbel pour découvrir la «merveille». Il ne sera pas déçu. Adama se souvient comme si c’était hier, de cette première visite de son futur beau-frère dans la maison familiale : «Nous étions tous réunis dans la cour, narre-t-elle. Car en ces temps, quand un homme rendait visite à une fille, cela se faisait en présence de tous les membres de la famille.» Fidèle à sa promesse, son ami, le professeur Racine Talla, un habitué chez le couple Seck, fait les premières présentations. Macky est aux anges. Sa découverte sera à la hauteur de ses attentes. Son ami ne lui a pas fait une mauvaise blague. Marième était telle que l’avait décrite son ami : pieuse, calme, bien éduquée et bonne élève. Sûr d’avoir trouvé sa «Signare» et soucieux d’avoir l’appréciation de son pote de toujours, Ousmane Masseck Ndiaye (l’unique fille de Macky porte le nom d’un de ses épouses, Khatoum Deviche), il se rend pour la deuxième fois chez sa future dulcinée, escorté de ses deux amis (Masseck et Racine) pour déclarer sa flamme à Marième. «Nous étions tous installés au salon et quand Macky a fait part de ses intentions à ma sœur, je me suis moqué d’elle en lui disant que son prétendant était vilain, car il avait la mine tout le temps renfrogné», se marre encore aujourd’hui Adama. Confiant et sûr d’avoir visé dans le mille, Macky ne fera pas une cour assidue à Marième. Ses «têtes de nègre» bien cirées ne fouleront pas fréquemment l’entrée de la demeure des Seck. «Il savait depuis le début ce qu’il voulait et ne s’en est pas caché, se souvient Oumou Diallo, la maman de Marième. Quelques mois plus tard, on fêtait la Korité et Macky s’était envolé pour la France afin de poursuivre ses études à l’institut français du pétrole de Paris mais, le jour de la fête, il m’a appelé pour présenter ses vœux de bonne année et lui faire part de sa volonté de prendre Marième comme épouse. J’ai informé mon époux, le père adoptif de Marième, qui a demandé que ses parents viennent chez nous, à Diourbel, pour qu’on puisse les connaître.»
Amoureux fou, Macky se pliera à la requête de son futur beau-père. Ses parents se rendront à Diourbel pour les présentations et afin de rencontrer leur future bru. «Quelques jours après, ses oncles et son ami, Ousmane Masseck Ndiaye, sont venus demander la main de ma fille, qui leur a été accordée. Marième venait de terminer son cycle scolaire et avait obtenu son Bac Série F2 (Bac électrotechnique). En ce temps, Macky terminait ses études en France», lâche Oumou Diallo. Après l’officialisation de l’union, Marième, en sage fille de bonne famille, restera patiemment au domicile de ses parents à Diourbel, à attendre son époux. Elle goûtera aux plaisirs d’une année sabbatique, avant de rejoindre son mari à Dakar, dès son retour de France. «Nous l’avons menée chez son époux en suivant tous les rituels peulh», chuchote sa mère.
Dans la chambre de sa mère, la jeune mariée subira tour à tour toutes les pratiques et tous les rituels, conformément aux us et coutumes peulhs. Ses tantes maternelles lui prodigueront conseils et astuces pour bien s’occuper de son époux. Enveloppée d’un «thioup» «Palmane» et recouverte d’un pagne tissé, elle sera acheminée par son beau-père, son oncle et un ami de son père adoptif, au domicile conjugal, à Dakar. Macky venait de décrocher son premier poste à la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen). «Si mes souvenirs sont bons, Marième et Macky ont d’abord habité à Liberté 4, ensuite ils se sont installés aux quartiers de Derklé, puis à Hann-Maristes, avant d’emménager dans leur villa à Fann Résidence», lâche Oumou Diallo, se réajustant de temps à autre sur ce sofa en cuir marron qui orne une partie de son immense salon.
Désireuse de poursuivre ses études, la nouvelle mariée s’inscrira à l’Ensut de Dakar (actuelle Ecole supérieure polytechnique), mais elle y fera long feu. Marième qui avait bu jusqu’à la lie toutes les recommandations de ses tantes maternelles et soucieuse du bien-être de son époux, qui primait même sur ses études, décidera de suspendre le calvaire des bancs. «Elle n’a pas terminé son cycle à l’Ensut. Elle a quitté l’institut de formation pour s’occuper entièrement et exclusivement de son mari», renseigne un proche de la famille. Tentée par l’émigration, elle s’inscrira à la loterie américaine pour décrocher la «Green Card» qu’elle finira par obtenir, de même que son mari, Macky, et ses 3 enfants (2 garçons et une fille). Et en l’an 2000, au moment où le Sénégal vit ses premières heures sous l’Alternance, Marième rejoint au pays de l’oncle Sam, sa génitrice. Elle y restera quelques mois avant de rentrer au bercail. «Macky l’y avait rejoint et on lui avait même proposé un poste là-bas, mais il a préféré revenir servir son pays. Il venait d’être nommé à de hautes fonctions dans le gouvernement (directeur général de Petrosen, puis ministre des Mines, de l’Energie, de l’Hydraulique, de l’Equipement et des Transports, ministre d’Etat, avant d’être nommé Premier ministre en avril 2004, Ndlr)», se souvient Adama Faye.
«Son mari est sa principale occupation, mais elle est d’une jalousie maladive»
En épouse dévouée, Marième, avec l’accession de son époux à de hautes fonctions, s’établira pour de bon au Sénégal. «Elle faisait souvent des va-et-vient entre le Sénégal et les Etats-Unis, mais par la suite, elle s’est fixée au pays pour s’occuper de son mari. C’est sa principale occupation, elle n’a jamais voulu avoir une autre activité», sourit Adama Faye. «Femme au foyer typique et très pieuse», Marième, en bonne Saint-louisienne portée sur la religion, effectuera plusieurs fois le grand et le petit pèlerinage (Oumra) à La Mecque. «La dernière fois, nous y sommes allés ensemble et elle a même pris le Wird Tidjane qu’elle pratique jusqu’à des heures très avancées de la nuit. Je pense que c’est cet ancrage dans sa foi qui lui a permis de vivre sereinement le débarquement de son mari de son perchoir de l’Assemblée nationale», confesse son frangin, Adama Faye.
Hormis sa première passion, son mari, Marième est aussi très impliquée dans les activités politiques de son mari. Ses contempteurs la caricaturent même comme une Simone Gbagbo version sénégalaise. «Marième a de la poigne, admet son frangin, Adama. C’est une femme forte, une dame de fer qui sait juste se faire respecter. Elle est la confidente de son mari et elle lui prodigue des conseils. C’est pour cela que son mari la respecte et lui rend hommage à chaque fois qu’il est en public. C’est une épouse complètement dévouée à son mari.» Une amie, très proche du couple, en rajoute une couche : «Je ne dirais pas qu’elle ressemble à Simone Gbagbo, mais elle a un ascendant sur son mari. Avant d’entreprendre quoi que ce soit, Macky prend le soin de l’en aviser, sinon elle s’interpose. Moi, je vois cela comme un signe de respect, c’est tout. Elle est la confidente de son mari et il prend son avis sur tout ce qu’il fait. Elle a un tempérament bouillant et elle peut être très impulsive parfois. Dans ces moments, Macky se révèle très conciliant avec elle, la calme et l’apaise. C’est peut-être cette approche de Macky que les gens confondent parfois avec une certaine faiblesse vis-à-vis de son épouse, c’est loin de la réalité. Macky n’est pas un homme qui se laisse diriger.»
Danseuse hors-pair. Crayonnée comme une femme «simple, discrète qui abhorre les disputes et les bagarres», Marième cache une autre facette de sa personnalité quasi énigmatique. C’est sa cousine et confidente, Anta Coulibaly, qui lâche le lièvre. «C’est une grande chahuteuse. Une cérémonie familiale sans elle, est insipide. «Dadji-bi (l’hilarante)», comme on la surnomme entre cousines, est taquine. Elle a toujours la blague à la bouche et c’est aussi une danseuse hors-pair.»
D’une bonté inouïe, Marième Faye, qui mène des activités de bienfaisance en toute discrétion, a aussi le cœur sur la main. «Elle aide souvent les plus démunis sans tambour, ni trompette, tient à souligner Anta Coulibaly. C’est elle qui a emmené mon mari à La Mecque en 2006 et tout cela s’est fait dans le plus grand secret, à mon insu. Ce n’est que lorsqu’il fut fin prêt pour le pèlerinage qu’il m’a informé. Elle est très généreuse envers les membres de sa famille et elle s’enquiert toujours de nos nouvelles. Elle adore rassembler la famille quand elle est de passage à Saint-Louis.» Une amie du couple Sall : «Chez elle, Marième est très présente auprès de son mari et des militants. Et c’est elle-même qui distribue les plats quand les militants affluent chez eux. Elle veille scrupuleusement à ce que chacun soit bien traité.»
Mais derrière le tableau immaculé de la dame de cœur de Macky, se cache un vilain (?) travers. «Son principal défaut, si je peux appeler cela un défaut, c’est que Marième est très jalouse. Avec son mari, c’est boul laal, boul djégué (ne touche pas, ne t’approche pas). Personne n’ose s’approcher de son homme. Elle s’en occupe personnellement. C’est elle-même qui lui sert à manger et à boire», souffle dans un fou rire Anta Coulibaly. «Une fois qu’elle soupçonne quelqu’un de faire les yeux doux à son mari, elle peut péter un câble. Et dans ce cas, elle est capable de venir interpeller directement Macky, devant tout le monde. Sa spontanéité lui joue souvent des mauvais tours, car elle ne sait pas choisir ses endroits pour s’exprimer quand elle est à bout de nerfs», termine cette proche amie du couple. Un travers qu’elle s’emploiera à gommer dans l’apprentissage du métier de Première dame du Sénégal. Le premier job de sa vie.
NDEYE FATOU SECK (Envoyée spéciale à Saint-Louis
Joyce Banda of Malawi, the newest President of an African country–and only the second sitting African president who is a woman–is getting all the love for her achievements.* (So what if her ascendency came about due to the death of an aging president and his politically weak, colluding brother?). There is also much chatter on the internet about Malawi’s new First Gentleman, retired Chief Justice Richard Banda (with whom Madame Banda has two children). However, the Senegalese might suggest that their country’s new first lady, Marieme Faye Sall, represents a “bigger” deal in how her move to the presidential palace breaks with Senegal’s political history after independence.
Madame Sall’s husband, Macky Sall, has just been elected as President of Senegal. Her significance lies in the fact that she is the first woman of Senegalese birth and ancestry to become First Lady of Senegal. (Previous First Ladies have either been French or in the case of Madame Diouf of Lebanese descent.) This has made her a sensation, especially amongst Senegalese women; this is the first time they are seeing someone they recognize as one of their own in the presidential palace. Some more poetic accolades for her—within Senegal—have included “daughter of the land,” “a committed housewife,” “real Senegalese lady,” and “future burner of thiouraye (a secret mixture of oils, perfumes, seeds and fragrant wood used as a body [perfume], with an exotic, sweet, spicy, herbal aroma) and harbinger of Africa-ness to the state residence.” Top that if you can, Madame Banda.
Some Senegalese women hope that seeing Madame Sall by the president’s side will send a message to their men: They do not need to be married to a “white” French woman before they achieve success in the country. Another important dimension of her ascendancy is the fact that she is a Muslim. All the three previous First Ladies of Senegal were Christians in a nation that is 90% Muslim. Madame Sall’s carefully constructed story includes her having always been there as a support pillar for her husband, leaving her university studies to tend to his career and well being, and having his children.
Marième Faye Sall, la première Première dame sénégalaise à 100%
Macky Sall n’est pas seulement le premier
président du Sénégal à parler les trois principales langues, le wolof,
le peul et le sérère. Mais ce jeune chef d’Etat de 51 ans, qui se décrit
comme un “Sénégalais de synthèse, un pulaar de culture sérère”, a aussi
offert à son pays, pour la première fois, une première dame 100 %
sénégalaise. Marième Faye Sall, 43 ans, a rencontré son mari en 1991,
lorsqu’elle était étudiante en génie électrique à l’Ecole nationale
universitaire de technologie (Ensut), à l’université Cheikh Anta Diop.
Etudes qu’elle abandonne à la naissance de son premier enfant (Ndlr :
Amadou Sall, homonyme de son beau père).
Femme
au foyer et mère de trois enfants (deux garçons : Amadou et Ibrahima
(Ndlr) et une fille), elle est devenue entre les deux tours de la
dernière présidentielle un argument de campagne, présentée comme une
Sénégalaise « pur jus » ou « 100% ». Des termes qui peuvent prêter à
controverse, mais qui sont couramment utilisés au Sénégal, malgré le
brassage des populations, le métissage et la présence de nombreuses
épouses françaises ayant pris la nationalité. Viviane Wade, la femme
française du président sortant, se décrit notamment comme une
« Sénégalaise d’ethnie française ».
Quoi qu’il en soit, Marième Faye Sall marque un grand contraste avec les épouses des anciens présidents, les Françaises Colette Senghor et Viviane Wade, mais aussi la métisse Elisabeth Diouf, issue de la grande bourgeoisie. Marième Faye Sall, femme du peuple, fille d’infirmière ayant été élevée avec sept frères et soeurs, incarne l’archétype de la drianké sénégalaise : femme mariée, élégante, pieuse, entièrement dévouée à son mari et son foyer, qui aime le thiouraye (encens) et prépare de bons plats à la maison – une villa simple du quartier résidentiel des classes moyennes de Mermoz, à Dakar. « D’après ce que je sais, elle n’a qu’une passion, son mari », affirme en souriant Macky Sall, qui n’est pas (encore) polygame.
Née à Saint-Louis de père sérère et de mère peule, elle est déjà comparée par les mauvaises langues à Simone Gbagbo à cause de sa corpulence et de sa ferveur religieuse. Musulmane, elle ne rate aucune des cinq prières. Elle a cependant la réputation de rester en retrait des affaires politiques, même si elle est proche de son mari.
Source : Slateafrique.com
Quoi qu’il en soit, Marième Faye Sall marque un grand contraste avec les épouses des anciens présidents, les Françaises Colette Senghor et Viviane Wade, mais aussi la métisse Elisabeth Diouf, issue de la grande bourgeoisie. Marième Faye Sall, femme du peuple, fille d’infirmière ayant été élevée avec sept frères et soeurs, incarne l’archétype de la drianké sénégalaise : femme mariée, élégante, pieuse, entièrement dévouée à son mari et son foyer, qui aime le thiouraye (encens) et prépare de bons plats à la maison – une villa simple du quartier résidentiel des classes moyennes de Mermoz, à Dakar. « D’après ce que je sais, elle n’a qu’une passion, son mari », affirme en souriant Macky Sall, qui n’est pas (encore) polygame.
Née à Saint-Louis de père sérère et de mère peule, elle est déjà comparée par les mauvaises langues à Simone Gbagbo à cause de sa corpulence et de sa ferveur religieuse. Musulmane, elle ne rate aucune des cinq prières. Elle a cependant la réputation de rester en retrait des affaires politiques, même si elle est proche de son mari.
Source : Slateafrique.com
Traditions, symbolismes, design
Les Arts textiles dans le Monde relèvent d’une longue
tradition de savoirs-faire où les significations symboliques sont toujours
présentes et la variété des styles ont considérablement influencé l'art moderne
européen (impressionnisme, cubisme, fauvisme) tout autant que les graphismes
actuels et la mode contemporaine.
Bogolans bambara du Mali , indigos de
Guinée, appliqués du Royaume d’Abomey au Bénin, tapisseries sénoufo de Côte
d’Ivoire, kanté akan du Ghana, n'dop du Cameroun, étoles amhara d'Ethiopie,
batiks shona du Zimbabwe …pour ce qui concerne l'Afrique, mais aussi appliqués
des indiennes kunas du Panama, tapas aborigènes de Micronésie, batiks
hmong/miao d'Asie du Sud-Est, Sashiko du Japon, productions des Adivasi de la
Péninsule Indienne... , constituent autant de sources d’inspirations où les
traditions, les symbolismes et le design occupent ensemble une place majeure
dans notre vision actuelle de l’art.
la teinture indigo au Japon
L’indigo est un pigment naturel qui se
trouve partout dans le monde. Il est extrait des feuilles de différentes
variétés de plantes par fermentation pour produire l’indikan , soluble dans l’eau. Après avoir
subit un processus chimique alcalin , le pigment est fixé par oxygénation.
La matière de base est la feuille de Polygonum Tinctorium ( ai en japonais). Cette plante est
originaire du Sud de la Chine. C’est la principale source de bleu en teinture
végétale. Cette plante pousse dans la
partie sud du Japon, notamment dans la région de Tokushima au nord de l’île de Shikoku.
La méthode japonaise consiste à conserver
les bactéries vivantes à toutes les étapes de la teinture (ce qui n’est pas le
cas dans d’autres pays pratiquant l’indigo naturel).
Au printemps les semences de Ai sont semées dans les champs. Après environ
deux mois, les semences germées sont replantées dans de grands champs. La
récolte s’effectue à la fin de la saison des pluies.
L’extraction de l’indigo requiert 5
ingrédients de base:
- les feuilles fermentées (sukumo)
conservées de 8 à 12 mois dans des grandes cuves.
- le vin de riz (sake) et le son de froment
(fusuma) constituent les éléments nutritifs pour la fermentation de la plante.
- la cendre de bois dur destinée à assurer
l’alcalinité du sukumo (Aku).
- la chaux (lime) ajoutée à trois reprises
dans le bain de fermentation afin d’en contrôler l’alcalinité (ph 11)
La matière indigo concentrée (Aidate) est conservée dans des bacs de
fermentation chauffés autrefois au bois ou à la paille de riz, aujourd’hui de
façon électrique. La température de la cuve doit se situer autour de 25 degrés.
La réalisation de motifs sur les pièces de tissus teints à l’indigo relève alors de plusieurs techniques : fil teint dans un bain d’indigo avant d’être tissé, teinture à la réserve par ligature sur tissu, utilisation de presses en bois afin de protéger l’étoffe de la coloration, réalisation d’un patron au moyen du papier japonais “washi” enduit et rigide
La réalisation de motifs sur les pièces de tissus teints à l’indigo relève alors de plusieurs techniques : fil teint dans un bain d’indigo avant d’être tissé, teinture à la réserve par ligature sur tissu, utilisation de presses en bois afin de protéger l’étoffe de la coloration, réalisation d’un patron au moyen du papier japonais “washi” enduit et rigide
L'indigotier
L'indigotier ou l'indigo des teinturiers ou encore l'indigo des Indes (Indigofera
tinctoria) est une plante des régions chaudes de la famille des Fabacées.
Sources Le monde sophie L'anthropo passeur de talents blogspot.com
La femme du président Macky Sall, Marième
Faye a été bloquée à l’entrée du Palais de la République par les gendarmes
hier.
Désormais il faut des instructions pour avoir accès au
Palais de la République. Et ce n’est pas Mme Sall née Marième Faye qui nous
dira le contraire. Cette dernière qui voulait entrer au Palais par la porte
faisant face au Sénat, s’est vue bloquer pendant une quinzaine de minutes par
la sécurité du Palais. N’eût été l’intervention d’un haut gradé, la Première
Dame allait rebrousser chemin.
Source leral. net
Source leral. net
Le « sothiou » de la première dame.
LE SIWAK ou SOTHIOU (en Wolof)
Les bâtons les plus utilisés depuis les temps les plus anciens sont les bâtons de Siwak ou Miswak. On obtient ce bâton à partir d'une plante appelée Salvadora Persica qui pousse autour de La Mecque et au Moyen-Orient de manière générale. Le Siwak est largement utilisé chez les musulmans après que le prophète Mohammed (sws) ait réalisé sa valeur comme moyen à utiliser par les musulmans pour se nettoyer les dents. A cet égard notre prophète (sws) est considéré comme le premier éducateur en véritable hygiène bucco-dentaire.
Bien qu'il ne soit pas fait mention de l'utilisation du Siwak dans le Coran, on peut lire plusieurs références à celui-ci dans le recueil des paroles de Mohammed (sws). Pour ce qui est des avantages du Siwak pour la propreté buccale.
Le Henné pousse à l’état naturel dans les régions tropicales et subtropicales d’Afrique, d’Asie du Sud et d’Australasie, sous des latitudes comprises entre 15 et 25° (N et S) de l’Afrique au Pacifique.
Cette plante peut atteindre jusqu’à 1 mètre de haut dans les régions du Sahara marocain!
L’usage du henné remonte à la haute Antiquité et l’art de son application a su profiter de l’expansion de l’islam pour se répandre. Il est employé dans plusieurs régions du globe, à de nombreuses occasions et aussi pour soigner divers maux.
Chez les femmes Berbères, le henné est utilisé pour obtenir plus de force et de courage pour faire face aux difficultés du couple et se protéger du mauvais œil. Ce symbole protecteur du henné a été transmis à travers les mœurs par une application de la poudre humidifiée dans le creux de la main droite.
Par ailleurs, dans le Maghreb, le henné est considéré comme une plante médicinale en raison de ses vertus astringentes, antiseptiques et cicatrisantes qu’elle tire, entre autres, du tanin. Quelques citations ont été soulevées quant à l’utilisation du henné par le Prophète pour ses vertus médicinales. Cette plante est employée en cataplasmes contre l’eczéma, les mycoses, les furoncles, les abcès, les gerçures, les contusions… ou pour réduire l’inflammation et la douleur des entorses, luxations, fractures, etc. Et en ce qui a trait à son usage sur les cheveux, le henné aurait aussi une action fortifiante, antipelliculaire et anti-séborrhéique (forme d’eczéma). De nos jours, les Maghrébins l’utilisent encore pour les soins capillaires, des ongles, des pieds et des mains.
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