Marième Faye Sall, la première Première dame sénégalaise à 100%
Macky Sall n’est pas seulement le premier
président du Sénégal à parler les trois principales langues, le wolof,
le peul et le sérère. Mais ce jeune chef d’Etat de 51 ans, qui se décrit
comme un “Sénégalais de synthèse, un pulaar de culture sérère”, a aussi
offert à son pays, pour la première fois, une première dame 100 %
sénégalaise. Marième Faye Sall, 43 ans, a rencontré son mari en 1991,
lorsqu’elle était étudiante en génie électrique à l’Ecole nationale
universitaire de technologie (Ensut), à l’université Cheikh Anta Diop.
Etudes qu’elle abandonne à la naissance de son premier enfant (Ndlr :
Amadou Sall, homonyme de son beau père).
Femme
au foyer et mère de trois enfants (deux garçons : Amadou et Ibrahima
(Ndlr) et une fille), elle est devenue entre les deux tours de la
dernière présidentielle un argument de campagne, présentée comme une
Sénégalaise « pur jus » ou « 100% ». Des termes qui peuvent prêter à
controverse, mais qui sont couramment utilisés au Sénégal, malgré le
brassage des populations, le métissage et la présence de nombreuses
épouses françaises ayant pris la nationalité. Viviane Wade, la femme
française du président sortant, se décrit notamment comme une
« Sénégalaise d’ethnie française ».
Quoi qu’il en soit, Marième Faye Sall marque un grand contraste avec les épouses des anciens présidents, les Françaises Colette Senghor et Viviane Wade, mais aussi la métisse Elisabeth Diouf, issue de la grande bourgeoisie. Marième Faye Sall, femme du peuple, fille d’infirmière ayant été élevée avec sept frères et soeurs, incarne l’archétype de la drianké sénégalaise : femme mariée, élégante, pieuse, entièrement dévouée à son mari et son foyer, qui aime le thiouraye (encens) et prépare de bons plats à la maison – une villa simple du quartier résidentiel des classes moyennes de Mermoz, à Dakar. « D’après ce que je sais, elle n’a qu’une passion, son mari », affirme en souriant Macky Sall, qui n’est pas (encore) polygame.
Née à Saint-Louis de père sérère et de mère peule, elle est déjà comparée par les mauvaises langues à Simone Gbagbo à cause de sa corpulence et de sa ferveur religieuse. Musulmane, elle ne rate aucune des cinq prières. Elle a cependant la réputation de rester en retrait des affaires politiques, même si elle est proche de son mari.
Source : Slateafrique.com
Quoi qu’il en soit, Marième Faye Sall marque un grand contraste avec les épouses des anciens présidents, les Françaises Colette Senghor et Viviane Wade, mais aussi la métisse Elisabeth Diouf, issue de la grande bourgeoisie. Marième Faye Sall, femme du peuple, fille d’infirmière ayant été élevée avec sept frères et soeurs, incarne l’archétype de la drianké sénégalaise : femme mariée, élégante, pieuse, entièrement dévouée à son mari et son foyer, qui aime le thiouraye (encens) et prépare de bons plats à la maison – une villa simple du quartier résidentiel des classes moyennes de Mermoz, à Dakar. « D’après ce que je sais, elle n’a qu’une passion, son mari », affirme en souriant Macky Sall, qui n’est pas (encore) polygame.
Née à Saint-Louis de père sérère et de mère peule, elle est déjà comparée par les mauvaises langues à Simone Gbagbo à cause de sa corpulence et de sa ferveur religieuse. Musulmane, elle ne rate aucune des cinq prières. Elle a cependant la réputation de rester en retrait des affaires politiques, même si elle est proche de son mari.
Source : Slateafrique.com
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